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pape françois - Page 2

  • Pape François : « Prêt à rencontrer Poutine à Moscou » et « les aboiements de l’Otan »

    Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2022

    Prêt à rencontrer Poutine, a déclaré le pape François.

    Le pape François a expliqué qu’il est disposé à rencontrer le président russe mais qu’il n’a pas encore reçu de réponse du Kremlin :

    « Je crains que maintenant Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette rencontre ».

    Ainsi le pape François, interviewé par le Corriere della Sera, explique ce qu’il aimerait faire pour tenter d’arrêter la guerre. Un chemin diplomatique, semé d’obstacles et d’embûches, mais pas pour autant à ne pas suivre a priori. Bref, le Pontife semble sortir pour une fois du sentier du politiquement correct, dans une phase très délicate d’un conflit dramatique qui pourrait éclater au-delà des frontières ukrainiennes.

    « Je ne vais pas à Kiev pour le moment. J’ai envoyé le Cardinal Michael Czerny et le Cardinal Konrad Krajewski, (l’aumônier du Pape) qui s’y sont rendus pour la quatrième fois. Mais je sens que je n’ai pas à y aller. Je dois d’abord aller à Moscou, d’abord je dois rencontrer Poutine. Mais je suis aussi prêtre, que puis-je faire ? Je fais ce que je peux. Si Poutine ouvre la porte… », dit le pontife, conscient de la difficile opération.

    « Le premier jour de la guerre, j’ai téléphoné au président ukrainien Zelensky, mais je n’ai pas appelé Poutine, révèle le Pape. Je l’avais entendu en décembre pour mon anniversaire mais cette fois non, je n’ai pas appelé. Je voulais faire un geste clair pour que le monde entier le voit et pour cela je suis allé voir l’ambassadeur de Russie. Je leur ai demandé de m’expliquer, j’ai dit « arrêtez s’il vous plaît ». Puis j’ai demandé au cardinal Parolin, après vingt jours de guerre, d’envoyer à Poutine le message que j’étais prêt à aller à Moscou. Bien sûr, il fallait que le chef du Kremlin autorise quelques fenêtres. Nous n’avons pas encore reçu de réponse et nous insistons toujours, bien que je craigne que Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette réunion en ce moment. Mais tant de brutalité comment ne pas l’arrêter ? Il y a vingt-cinq ans, nous avons vécu la même chose avec le Rwanda. »

    Le pape argentin a réfléchi brièvement sur les causes de la guerre, avec une accusation assez claire :

    « Les aboiements de l’OTAN aux portes de la Russie » ont conduit Poutine à mal réagir et à déclencher la guerre. « Une colère dont je ne sais pas si elle a été provoquée, se demande Bergoglio, mais peut-être facilitée oui. »

    Ensuite, le pape pose de sérieux doutes sur l’opportunité d’envoyer des armes à l’Ukraine.

    « Je ne peux pas répondre, je suis trop loin, à la question de savoir s’il est juste d’approvisionner les Ukrainiens, dit-il. La chose claire est que des armes sont testées sur cette terre. Les Russes savent maintenant que les chars ne servent à rien et pensent à autre chose. Les guerres sont menées pour cela : pour tester les armes que nous avons produites. Ce fut le cas pendant la guerre civile espagnole avant la Seconde Guerre mondiale. Le commerce des armes est un scandale, peu s’y opposent. Il y a deux ou trois ans, un navire chargé d’armes est arrivé à Gênes qu’il a fallu transférer sur un gros cargo pour les transporter au Yémen. Les travailleurs du port ne voulaient pas le faire. Ils ont dit : pensons aux enfants du Yémen. C’est une petite chose, mais un beau geste. Il devrait y en avoir beaucoup comme ça. »

    La question œcuménique centrale au Vatican a poussé le pape François à parler avec le patriarche de l’Église orthodoxe russe. Au Corriere delle Sera, il a donc déclaré avoir « parlé avec Kirill 40 minutes via zoom. Les vingt premières, une carte à la main, il m’a lu toutes les justifications de la guerre. Je l’ai écouté et lui ai dit : je n’y comprends rien. Frère, nous ne sommes pas des clercs d’État, nous ne pouvons pas utiliser le langage de la politique, mais celui de Jésus. Nous sommes les bergers du même saint peuple de Dieu. Pour cela, nous devons chercher des voies de paix, pour mettre fin aux tirs de armes. Le patriarche ne peut pas se transformer en enfant de chœur de Poutine. J’avais rendez-vous avec lui à Jérusalem le 14 juin. Cela aurait été notre deuxième face à face, rien à voir avec la guerre. Mais maintenant, lui aussi est d’accord : arrêtons, ça pourrait être un signal ambigu ».

    Une fois n’est pas coutume, on peut saluer cette distanciation vis-à-vis du narratif officiel occidental prise sur ce conflit russo-ukrainien par le pape François, pourtant si prompt à suivre la pensée unique sur tous les sujets d’actualité.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Le recteur de la grande mosquée de Paris au Vatican

    Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2022

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  • Le Pape tente d’arrêter la guerre en Ukraine mais ne célébrera pas le mercredi des Cendres

    Publié par Guy Jovelin le 27 février 2022

    En raison d’une douleur persistante au genou, le pape François doit renoncé à participer, dimanche 27 février 2022, à la Rencontre des évêques et maires de Méditerranée à Florence.

    Il ne devrait pas non plus prendre part célébrations du mercredi des Cendres le 2 mars, a annoncé le Bureau de presse du Saint-Siège le 25 février.

    Néanmoins il a trouvé le temps et la santé, ce même 25 février, de se rendre seul à l’ambassade russe près le saint Siège, où selon des sources russes spécialisées dans le suivi de l’actualité romaine, « un entretien téléphonique avec Poutine a pu être organisé » pendant cette visite hors protocole diplomatique, mais tout sauf spontanée.

    Néanmoins la double médiation biélorusse et papale, proche de réussir vers midi suite à la dégradation de la situation militaire ukrainienne, a échoué dans la soirée lorsque les ukrainiens ont fait trainer, puis rompu les négociations, puis distribué des milliers de fusils d’assaut à la population à Kiev, ce qui engendre depuis exécutions sommaires, massacres, pillages et tirs fratricides en quantité, à Kiev et dans d’autres villes.

    Il semble qu’il y ait des entités intéressées à défendre l’Ukraine jusqu’au sang des derniers ukrainiens, bien au chaud depuis les pays européens…ou plus loin.

     

    Source : medias-presse.info

  • Le pape loue la richesse de la diversité liturgique

    Publié par Guy Jovelin le 23 février 2022

    Le pape loue la richesse de la diversité liturgique

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    Recevant le 18 février les participants à l’Assemblée Plénière de la Congrégation pour les Églises Orientales, le pape leur a déclaré :

    […] Mais la beauté des rites orientaux constitue bien plus qu’une oasis d’évasion ou de conservation. L’assemblée liturgique se reconnaît telle non pas parce qu’elle se convoque elle-même, mais parce qu’elle écoute la voix d’un Autre, en restant tournée vers Lui, et c’est précisément pour cela qu’elle ressent l’urgence d’aller vers le frère et la sœur en portant l’annonce du Christ. Ainsi, les traditions qui gardent l’usage de l’iconostase, avec la porte royale, ou le voile qui cache le sanctuaire à certains moments du rite, nous enseignent que ces éléments architecturaux ou rituels ne transmettent pas l’idée de la distance de Dieu, mais au contraire, exaltent le mystère de condescendance – de syncatabasis – par lequel le Verbe est venu et vient encore dans le monde.

    Le Congrès liturgique pour les 25 ans de l’Instruction sur l’application des prescriptions liturgiques du Code des Canons des Églises Orientales est l’occasion de mieux se connaître parmi les commissions liturgiques des différentes Églises sui iuris ; c’est une invitation à marcher ensemble avec le Dicastère et ses Consulteurs, selon la voie indiquée par le Concile Œcuménique Vatican II. Sur ce chemin, il est bon que chaque composante de l’unique et symphonique Église catholique se maintienne toujours à l’écoute des autres traditions, de leurs itinéraires de recherche et de réforme, tout en gardant chacune sa propre originalitéLa fidélité à son originalité propre est ce qui fait la richesse symphonique des Églises orientales. On peut s’interroger, par exemple, sur la possible introduction d’éditions de la liturgie dans les langues des pays où les fidèles se sont répandus ; mais sur la forme de la célébration, il est nécessaire de vivre l’unité selon ce qui est établi par les Synodes et approuvé par le Siège Apostolique, en évitant des particularismes liturgiques qui, en réalité, manifestent d’autres divisions au sein des Églises respectives. En outre, n’oublions pas que les frères des Églises Orthodoxes et Orthodoxes Orientales nous regardent : même si nous ne pouvons pas nous asseoir à la même table eucharistique, nous célébrons et prions cependant presque toujours les mêmes textes liturgiques. Soyons donc attentifs à des expérimentations qui peuvent nuire au cheminement vers l’unité visible de tous les disciples du Christ. Le monde a besoin du témoignage de la communion : si nous faisons scandale avec les querelles liturgiques – et malheureusement, il y en a eu quelques-unes récemment – nous faisons le jeu de celui qui est maître de la division.

     

    Source : lesalonbeige

  • Le pape François célèbre « l’unité dans la diversité » alors que la persécution des chrétiens par les musulmans s’intensifie dans le monde

    Publié par Guy Jovelin le 15 février 2022

    Robert Spencer : Peu de chrétiens en Occident disent quoi que ce soit sur la persécution des chrétiens par les musulmans, et ceux qui le font ignorent généralement les causes profondes de cette persécution. Ils ne veulent pas nuire au « dialogue islamo-chrétien » dans lequel ils placent tant d'espoir et qui n'a pas sauvé un seul chrétien de l'assassinat.

    Robert McManus, évêque catholique romain de Worcester, Massachusetts, l'a dit le 8 février 2013 alors qu'il annulait un discours prévu (par moi) lors d'une conférence catholique sur cette persécution : « Parler des islamistes militants extrêmes et des atrocités qu'ils ont perpétrées à l'échelle mondiale pourrait saper les résultats positifs que nous, catholiques, avons obtenus dans notre dialogue interreligieux avec de fervents musulmans. »

    Rappelons-nous que Mohamed Atta, dans l'avion qu'il avait détourné le 11 septembre 2001,  avait dit aux passagers par l'interphone : « Restez tranquilles et tout ira bien. » L'Église catholique semble avoir adopté cette phrase comme sa devise concernant la persécution des chrétiens par les musulmans.

    « Laissez-les: ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » (Matthieu 15:14)

    D’autres commentaires de ma part sont cités dans l’article ci-dessous.

     

    « François dissimule l'échec de son traité avec le Grand Imam », par Jules Gomes, Church Militant, 4 février 2022 :

    VATICAN (ChurchMilitant.com) – Le pape François claironne son concordat avec le grand imam Ahmed el-Tayeb comme s'il s’agissait d'un triomphe – malgré l'augmentation spectaculaire de la persécution musulmane des chrétiens depuis que les deux dirigeants religieux ont signé la déclaration d'Abu Dhabi  il y a trois ans.

    Dans un message vidéo marquant le troisième anniversaire de cette déclaration sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et le vivre-ensemble, signée par François et el-Tayeb le 4 février 2019, le pape a salué l'éminent leader musulman sunnite mondial pour avoir marché avec lui durant les trois dernières années.

    « C'est une bonne journée pour tendre la main, pour célébrer notre unité dans la diversité - l'unité, pas l'uniformité, l'unité dans la diversité - afin de dire aux communautés dans lesquelles nous vivons que le temps de la fraternité est arrivé », a déclaré François.

    Contredisant l'enseignement biblique qui étend la promesse de Dieu à Abraham à ceux qui « appartiennent au Christ » (Galates 3: 7, 29), François a inclus les musulmans dans « la promesse de sa descendance ».

    La « promesse s'est aussi réalisée dans nos vies, celle d'une fraternité aussi vaste et lumineuse que les étoiles du ciel! » s'est exclamé François, citant son propre discours de mars 2021, prononcé lors de la « Rencontre interreligieuse dans la plaine d'Ur ».

    S'adressant à Church Militant, l'historien de l'islam Robert Spencer a déclaré que la persécution des chrétiens dans les pays musulman était montée en flèche depuis que François avait signé sa déclaration avec el-Tayeb.

    Spencer, auteur du best-seller The History of Jihad: From Muhammad to ISIS (L’histoire du djihad – de Mahomet à l’ÉI), a expliqué :

    Le pape se berce d'illusions. Le pacte n'a pas été un succès - sauf du point de vue de Sayyid Qutb, des Frères musulmans, qui a souligné que construire des ponts avec les non-musulmans avait uniquement pour but de les amener à l'islam, et non d'établir un véritable dialogue.

    Ceci est illustré par le fait que le pape continue de dire aux chrétiens qu'ils doivent vivre fraternellement avec les musulmans, tandis que le grand cheikh d'al-Azhar, son grand ami, n'a lancé aucun appel comparable aux musulmans pour qu'ils ne détruisent pas les églises, ne persécutent pas les chrétiens, etc.

    La persécution est la pire dans les pays sunnites

    Spencer a également observé que « la persécution des chrétiens est la plus grave dans les pays sunnites, comme l'Afghanistan, le Pakistan et le Nigeria », et que « si le pacte d'al-Azhar avec le pape avait la moindre substance, ce ne serait pas le cas, car al-Azhar est la première institution sunnite au monde. »

    L'Index mondial de persécution 2022, publié en janvier par Portes Ouvertes International, enregistre une augmentation significative des persécutions contre les chrétiens, les pays sunnites dominant la liste des persécuteurs.

    Quatre des cinq pays ayant les taux les plus élevés de violence anti-chrétienne sont majoritairement sunnites (Afghanistan, Somalie, Libye et Yémen). L'Afghanistan est désormais le pays le plus dangereux au monde pour les chrétiens, devançant la Corée du Nord communiste, qui passe du premier au deuxième rang. Les cinq plus grands persécuteurs sont suivis par l'Érythrée, le Nigéria, le Pakistan, l'Arabie saoudite, le Soudan et la Syrie, où des majorités musulmanes sunnites persécutent les chrétiens.

    Plus bas sur la liste des persécuteurs se trouvent les pays à prédominance musulmane chiite d'Iran et d'Irak et la nation majoritairement hindoue de l'Inde.

    François est resté silencieux sur la persécution des chrétiens dans les pays islamiques et n'a pas fait allusion dans son discours à l'holocauste chrétien qui se fait jour.

    Le pape a prononcé une seule phrase (faible) lorsque Sainte-Sophie, la plus grande basilique byzantine au monde, a été retransformée en mosquée par décision du président musulman sunnite de Turquie, Recep Tayyip Erdoğan, en juillet 2020.

    Deux mois plus tard, Erdoğan ordonnait la conversion en mosquée de l'église du Saint-Sauveur-in-Chora (l'église monastique byzantine la plus connue du pays), à Istanbul.

    « Le document sur la fraternité humaine que le pontife a signé avec el-Tayeb stipule que “la protection des lieux de culte - synagogues, églises et mosquées - est un devoir garanti par les religions, les valeurs humaines, les lois et les accords internationaux”, a noté Spencer…

     

    source: https://www.jihadwatch.org/2022/02/pope-francis-celebrates-unity-in-diversity-as-muslim-persecution-of-christians-escalates-worldwide

    traduction: Cenator